Objectif 14. Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable

Le quatorzième objectif promeut la conservation et l’exploitation durable des écosystèmes marins et côtiers, selon trois ambitions fondatrices : une gestion plus durable des ressources via la préservation de 10 % des zones marines et côtières, la lutte contre la surpêche et la pêche illicite ; l’accélération des recherches scientifiques et du transfert de techniques pour renforcer la résilience des écosystèmes et réduire au maximum l’acidification des 

océans ; la conception de la gestion durable des ressources marines comme une opportunité de développement économique et touristique pour les petits États insulaires et les pays les moins avancées.

Deux cibles ont été priorisées par la RDC parmi les sept cibles opérationnelles que comprend cet ODD. Il s’agit de :

14.1 D’ici à 2025, prévenir et réduire nettement la pollution marine de tous types, en particulier celle résultant des activités terrestres, y compris les déchets en mer et la pollution par les nutriments

La pollution marine consiste en la présence de déchets dans les océans, ou bien résulte du rejet dans l’environnement par les activités humaines de quantités excessives de produits physiques ou chimiques toxiques, ou de déchets abandonnés par l’homme sur les sols, qui viennent polluer les fleuves et se retrouvent finalement dans les mers.

La pollution marine est saisie au travers de l’indice d’eutrophisation côtière (ICEP) et de la densité des débris plastiques.

L’Eutrophisation est la charge excessive de nutriments dans les environnements côtiers à partir de sources anthropiques, entraînant une croissance excessive des plantes, des algues et du phytoplancton.

Les déchets marins renvoient à tout matériau solide persistant, manufacturé ou transformé qui est perdu ou rejeté et se retrouve dans l’environnement marin et côtier.

14.4 D’ici à 2020, réglementer efficacement la pêche, mettre un terme à la surpêche, à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux pratiques de pêche destructrices et exécuter des plans de gestion fondés sur des données scientifiques, l’objectif étant de rétablir les stocks de poissons le plus rapidement possible, au moins à des niveaux permettant d’obtenir un rendement constant maximal compte tenu des caractéristiques biologiques

La réglementation efficace de la pêche vise à maintenir ou à instaurer la durabilité des ressources halieutiques. La durabilité des ressources halieutiques est saisie sur la base de deux considérations majeures : le rendement et la reproduction. Lorsqu’un stock est pêché de manière biologiquement durable, il produit un bon rendement sans nuire à la reproductivité du stock, atteignant un bon équilibre entre l’utilisation humaine et la conservation écologique.

La proportion est simplement calculée sur la base du nombre de stocks, sans pondération ni par son volume de production ni par l’abondance du stock, c’est-à-dire que chaque stock de poisson est considéré comme ayant la même importance.

Chiffres clés – Où en est la RDC ?

  • La quantité de la capture des poissons reste en hausse continue atteignant 238.000 tonnes en 2018 contre un peu moins de 225.000 tonnes en 2010 ;
  • La production totale représentant 96% de la production halieutique nationale. Le 4% restant relève de l’aquaculture ;
  • La pêche en RDC est encore régie par le décret du 21 avril 1937 sur la pêche et la chasse.